jeudi 7 janvier 2010

Délit de sale gueule

Nos compatriotes d’origine Maghrébine se plaignent d’être trop souvent contrôlés par la Police qui les interpelle disent-ils en fonction de leur faciès. C’est sans doute vrai et on comprend très bien qu’ils en soient agacés et qu’ils considèrent les agents comme des racistes.

Ils devraient cependant s’interroger sur les motifs de cette sélection. Les agents de police ne sont pas plus racistes que le Français moyen. Ils font simplement leur travail du mieux qu’ils peuvent et en recherchant l’efficacité que leurs supérieurs attendent d’eux. S’ils interpellent plus souvent certains individus, c’est sans doute parce que ceux-ci font sans doute partie d’une communauté qui a un pourcentage d’actes délinquants supérieur à la moyenne. Ils jugent de cela d’après leur seule expérience, car les lois de la République rendent impossible d’effectuer des statistiques par communauté. Ils surveillent simplement les individus qui ont la plus grande probabilité d’être des fauteurs de trouble. Par conséquent le problème ne vient pas seulement de la police mais aussi de cette communauté qui devrait « s’introspecter ».

Dans la lutte contre le terrorisme, les autorités policières de tous les pays, surveillent avant tout des Musulmans parce qu’il, est évident que ce sont les Islamistes les plus dangereux. Personne ne trouve quoi que ce soit à redire à cette approche, personne ne demande que l’on surveille de la même façon les Juifs ou les Chrétiens dont les extrémistes se rendent rarement coupables d’actes criminels !

Avant de critiquer les méthodes de la Police, nos compatriotes d’origine maghrébine devraient donc avant tout faire un peu le ménage entre eux pour modifier leur réputation. Ce n’est pas facile, mais c’est la condition de leur complète intégration dans la population Française. Cela pourrait commencer par exemple par la condamnation systématique de tout acte répréhensible commis par leurs coreligionnaires. Nous n’avons pas vraiment entendu la condamnation des attentats du 11 septembre par la communauté Musulmane. Pire, on a même pu avoir l’impression que certains en retiraient une certaine fierté !

La difficulté réside aussi dans le fait que cette communauté est dépourvue de leader ou de porte parole officiel. Les gens que l’on entend le plus sont souvent les Islamistes, et l’immense majorité modérée de cette religion reste muette. On peut pour une fois saluer les efforts du Ministre de l’Intérieur Sarkozy quand il s’est évertué à convaincre les Musulmans de se doter de structures représentatives de leur communauté. Encore faudrait-il, que celles-ci s’imposent, sortent de leur discrétion habituelle et se décident à communiquer.

Janvier 2010

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