Certes notre problème n’est pas facile : on ne peut éliminer à court terme les conséquences de cinquante années de mauvaise gestion des affaires du pays. Mais les décisions que l’on entrevoit vont dans le sens contraire de ce qu’il faudrait faire pour nous en sortir. Nous avons besoin en effet d’augmenter la production de richesses en faisant travailler davantage les Français, et de réduire les dépenses de l’État.
Or la mesure phare par exemple qui concerne l’abrogation de la réforme des retraites va dans le sens contraire, puisqu’elle conduit à faire moins travailler les gens, et à augmenter les dépenses de financement des retraites !
Une autre mesure qui vise à taxer davantage les entreprises va d’autre part à l’encontre de nos besoins d’augmentation de la production, puisqu’elle découragerait fatalement ceux qui pourraient investir pour nous permettre d’atteindre cet objectif !
Aucune mesure visant à réduire significativement les dépenses de l’État n’est envisagée, alors qu’il est établi que ces dépenses sont souvent gaspillées, beaucoup plus élevées que chez nos voisins et avec des résultats beaucoup moins bons quant à la qualité de nos services publics.
Aucun objectif n’est fixé à moyen terme par nos gouvernants pour réduire le nombre de nos fonctionnaires que des réorganisations malvenues de centralisation ou de décentralisation, et un peu de démagogie, ont rendu pléthoriques.
Aucun programme de réindustrialisation n’est lancé ou encouragé par l’État à une époque ou l’explosion des nouvelles technologies présente beaucoup d’opportunités pour augmenter notre production !
Nous sommes en plein socialisme puisque nos dirigeants ne se concentrent que sur la redistribution des richesses, sans naturellement penser à en créer de nouvelles en dynamisant nos industries, en diminuant les charges qui pèsent sur elles, par la réduction de nos dépenses publiques.
On aimerait bien que nos responsables politiques nous expliquent un jour pourquoi ils se refusent, tous, à réduire les dépenses de l’État par les restructurations qui sont maintenant devenues indispensables !
Le redressement de notre pays ne sera possible qu’avec l’arrivée d’hommes ou de femmes politique nouveaux, compétents, courageux et conciliants, et qui donneront une priorité absolue à l’intérêt de la France et des Français ! Pouvons-nous y croire ?