vendredi 21 mars 2025

Le déclin de l’Occident


 Après la deuxième guerre mondiale, les pays occidentaux ont exercé une véritable domination dans le monde, conséquence, d’abord de leur victoire qui révéla leur supériorité militaire, mais aussi de leur prospérité économique, et surtout des valeurs qu’ils voulaient défendre et des principes démocratiques qu’ils prétendaient imposer à toute la planète.

 

Cette domination était volontiers reconnue et acceptée par la plupart des autres pays qui attendaient ainsi en retour bénéficier d’aides sous diverses formes, politiques, économiques ou militaires.

 

Et puis nous ne nous sommes pas vraiment rendu compte que cette influence, cette considération pour l’Occident s’étaient progressivement effritées dans le temps, au fur et à mesure que ces pays avaient réalisé que nos actions, nos interventions militaires ici et là, n’étaient pas toujours en conformité avec les valeurs que nous prétendions défendre, mais davantage motivées par la défense d’intérêts, parfois discutables.

 

L’invasion scandaleuse de l’Ukraine par la Russie nous a brusquement révélé cette évolution dans le monde, du fait de l’action habile de Vladimir Poutine, que nous voulions faire passer pour un paria condamné par tous, et qui a réussi à fédérer, contre nous, un certain nombre de pays dont certains faisaient partie autrefois de nos alliés ou partenaires souvent inconditionnels, et qui forment un groupe qualifié aujourd’hui de Sud Global.

 

Nos interventions malheureuses au moyen Orient, la guerre catastrophique et honteuse en Irak, le soutien systématique à l’état d‘Israël, malgré les exactions commises par celui-ci, l'indépendance du Kosovo l’expansionnisme de notre UE ou de notre OTAN en Europe de l’Est, ont considérablement et durablement terni notre image auprès de tous ces pays.

 

Et que dire de l’action du nouveau Président des États Unis, Donald Trump, qui est en train de malmener la démocratie dans son pays en prenant des décisions qui laissent craindre une dérive fasciste, ne reculant pas devant la défense d’intérêts personnels, le traitement brutal des hommes et des femmes (fonctionnaires ou immigrants) la trahison des alliances, la suppression des aides financières américaines aux pays en difficulté, la volonté d’annexer des territoires contre leur gré (Canada, Groenland, Panama, Gaza)… ? Quel exemple pour le pays qui se voulait le leader du monde occidental et le champion de la morale et de la démocratie !

 

Il est difficile de prévoir comment va évoluer notre monde actuel, qui ne peut plus compter sur le leadership des Occidentaux qui assurait jusqu’ici, même imparfaitement, une certaine stabilité, un certain ordre moral, maintenant disparus, de par la stupidité et le manque de clairvoyance de nombre de ses dirigeants ! 

Une défense européenne ?

 

Tous les hommes politiques, journalistes, commentateurs se polarisent en ce moment sur cette idée sans vraiment qu’une vraie réflexion stratégique ne soit à la base de leurs nombreux débats médiatiques. Si l’on estime que les menaces du monde d’aujourd’hui justifient cette idée, encore faut-il les définir sur le long terme, établir les moyens dont on veut se doter, conventionnels, nucléaires ou numériques, faire le choix de leur provenance, et réfléchir sur l’organisation opérationnelle à mettre en place ! Et ceci bien sur avant de fixer des objectifs budgétaires.

 

On peut regretter aussi que les débats de nos experts soient trop souvent superficiels, ils reposent essentiellement sur des chiffres, et sans vraie prise en compte de leur contenu. On nous parle de pourcentage du PNB qu’il serait souhaitable d’augmenter, sans avoir pensé que la stratégie retenue peut faire varier les coûts dans de grandes proportions. Une défense par dissuasion nucléaire, qui fut le choix de la France, n’a pas le même budget par exemple qu’une défense par des moyens conventionnels.

 

Et puis comment définir les moyens de défense dont nous avons besoin ? On parle d’acquérir davantage d’avions ou de chars, mais ces moyens s’avèrent de plus en plus vulnérables et peuvent être facilement anéantis par de simples missiles ou drones, dont les prix sont plusieurs centaines de fois moins élevés !! La grande question est de savoir quels seront les types de conflits futurs et quels sont les meilleurs armements dont nous devons nous doter aujourd’hui pour y faire face ?

 

La communauté européenne actuelle est d’autre part un conglomérat de pays indépendants dont les intérêts sont parfois divergents et qui sont soumis à des menaces qui peuvent être très différentes. Sans une évolution vers une fédération d’états, avec un gouvernement fédéral capable de décider en son nom, on voit mal comment une défense commune puisse être créée, organisée avec le choix de moyens achetés et exploités en commun, et mise en œuvre en cas de conflit.

 

Ceci vaut pour la défense nucléaire en particulier. Les discussions de principe voulant mettre le parapluie nucléaire français à la disposition de la communauté européenne n’ont à notre avis aucun sens ni aucune crédibilité ! Dans l’organisation actuelle de notre communauté, comment peut-on croire que la France utiliserait ses bombes contre la Russie si celle-ci faisait une incursion en territoire balte ou polonais ? Comment ces derniers pourraient-ils eux-mêmes être certains qu’elle le ferait sans hésiter pour les protéger, connaissant l’énorme arsenal russe dans ce domaine ?

 

La dramatisation actuelle de la menace de guerre faite par Macron est exagérée et sans doute motivée plus par la volonté de celui-ci de reprendre à l’international la main qu’il a perdu dans la gestion des affaires intérieures de notre pays. En effet, sans négliger la situation actuelle avec une Russie belliqueuse et une Amérique qui se dérobe, la France a les moyens de sa défense avec la meilleure armée d’Europe et une force de dissuasion qu’elle est la seule à posséder dans la communauté européenne. Nous sommes finalement dans la situation qu’avait prévue le Général de Gaulle qui voulait doter notre pays d’une défense basée sur la dissuasion nucléaire et indépendante des Américains.

 

Cette dramatisation n’est donc acceptable que si elle est une façon d’afficher notre solidarité avec nos partenaires européens ou notre volonté de rechercher un certain leadership. Mais notre pays n’est pas menacé d’une invasion par la Russie qui est actuellement très loin d’en avoir les moyens, embourbée qu’elle est dans le conflit avec son voisin ukrainien et dont elle ne parviendra à se sortir probablement, qu’avec l’aide des Américains!!

 

Mais si l’Europe veut vraiment assurer seule sa défense, elle doit d’abord se transformer en une structure fédérale avec un pouvoir central, seul capable d’organiser le choix de la stratégie militaire et de décider de se doter des moyens ainsi que leur mise en œuvre ! Cette structure lui conférerait d’autre part un statut de grande puissance qu’elle ne possède pas aujourd’hui. Pour s’en convaincre, il suffit de constater le mépris avec lequel notre communauté est traitée actuellement par les États Unis et la Russie dans leur tentative de trouver une solution au conflit en Ukraine, conflit qui pourtant nous concerne très directement.

 

mardi 11 mars 2025

Le clash de la Maison Blanche

 

Cela devait arriver ! Depuis un mois tous les hommes politiques parlaient de la paix en Ukraine comme si elle allait se faire facilement et n’hésitaient pas à mettre la charrue devant les bœufs en imaginant les dispositifs à mettre en place pour maintenir ensuite la sécurité. Personne ne souhaitait parler des futures modalités de cette paix ! Il fallait bien un jour entrer dans le dur !

 

Trump de son côté, s’était imaginé naïvement qu’il n’aurait pas de problèmes pour négocier et faire la paix. Il avait d’ailleurs il y a plusieurs semaines, déclaré qu’il règlerait le problème en vingt-quatre heures. C’était méconnaitre la réalité du conflit et surestimer son pouvoir de persuasion.

 

Fier et sur de lui, il organise cette conversation dans son bureau ovale, avec une forte participation médiatique destinée à montrer au monde entier pour sa gloire personnelle, comment il réglait les problèmes.

 

Tout le monde se demandait comment il s’y prendrait, mais il avait un plan d’une naïveté confondante que nous venons de comprendre. Celui-ci consistait simplement à demander à Zélinski de négocier avec la Russie !! On croit rêver !! Il est tombé de haut en voyant le Président de l’Ukraine lui résister et a commencé ses menaces « make a deal or we are out ! » (négociez avec Poutine ou nous vous laissons tomber !)

 

Profondément véxé par l’attitude courageuse de Zélinski, Trump a vu d’un seul coup sa méthode s’effondrer et réalisé son premier gros échec dans la période d’euphorie délirante qu’il traverse actuellement, ce qui l’a sans doute profondément énervé ! Après des échanges houleux et quelques insultes moralisantes, Il met fin à l’entretien et annule la conférence de presse qui devait suivre. 

 

A Moscou, Poutine se frotte les mains devant une situation qui évolue pour lui très favorablement sans qu’il ait à bouger le petit doigt ! Les pays européens dans une réaction quasi unanime, confirment leur soutien à l’Ukraine ! Que va-t-il se passer maintenant ? L’Europe va-t-elle devoir s’impliquer plus directement dans cette guerre ? Comment Trump va-t-il expliquer la nouvelle politique pro-Poutine de son pays à des compatriotes qui jusqu’ici avaient été conditionnés en mode anti Russes par tous ses prédécesseurs ?

 

Une chose est certaine : la paix en Ukraine n’est sans doute pas pour demain !

A Droite toutes !

 

Dans les années 60, une vague de manifestations balaie la planète dans sa partie occidentale et ses pays démocratiques. Ce sont par exemple les émeutes du Mexique, les troubles de l’université de Berkeley en Californie, ou les évènements de mai 68 en France. Les manifestants expriment un mal-être créé par l’émergence de la société de consommation et la recherche de plus de libertés pour les citoyens.

 En France, les manifestants prétendent clairement lutter contre « l’ordre moral » que la Droite, selon eux, avait imposé à la société et qui les étouffe. Tout fait l’objet de contestation sous une pluie de slogans (« Il est interdit d’interdire ! »). L’autorité quelle qu’elle soit est partout remise en cause pour une évolution générale vers plus de permissivité. 

 

Avec la disparition ou l’affaiblissement de l’autorité dans tous les domaines, la disparition de beaucoup de références culturelles, beaucoup de valeurs traditionnelles, qui servaient de fondement à la cohésion des sociétés, tombent progressivement dans l’oubli comme le respect des personnes, l’esprit civique, de discipline ou de responsabilité, qui vont manquer cruellement dans le fonctionnement de la vie en société, contemporaine en particulier, polluée par nombre d’incivilités et d’actes de délinquance. Ces valeurs laissent la place à tout un tas de déviances comme le wokisme ou autre théorie du genre !

 

Ce grand bouleversement culturel a donc créé un nouvel « ordre moral de Gauche » encore plus contraignant avec des restrictions significatives sur certaines libertés et des contraintes en tous genres qui limitent jusqu’aux propos que les gens peuvent tenir, avec l'aide d'une police de la parole qui veille et condamne les moindres écarts. Nos humoristes d’autrefois ne pourraient plus faire rire avec certaines de leurs blagues innocentes qui seraient interdites ou condamnées aujourd’hui.

 

Faut-il s’étonner de la réaction générale actuelle de notre monde occidental qui fait actuellement l’objet d’un grand virage à droite dans beaucoup de pays où les gens veulent remettre au pouvoir les partis de droite par souci de se débarrasser de la délinquance et de l’insécurité en général, par volonté de rétablir une certaine autorité dans leur pays avec le retour de l’ordre ?

 

Ce grand changement déjà effectif ou potentiel suivant les pays ( Italie, Etats Unis, France, Allemagne, Hongrie…) et que redoutent beaucoup, va sans doute conduire à terme nos sociétés vers de nouveaux excès qui deviendront un jour à nouveau insupportables, suivant le contexte et la nouvelle problématique de l’époque. 

 

Jusqu’au jour où le grand pendule, qui manipule, à leur insu, les opinions et le comportement des générations d’individus, reviendra dans l’autre sens avec une nouvelle vague qui entrainera une évolution « à Gauche toutes » !

Le grand virage stratégique américain


 

A la fin de la deuxième guerre mondiale, les Etats Unis décident que la Russie et son URSS sont l’ennemi du monde occidental. Ils proposent à leurs alliés de créer une alliance l’OTAN pour les protéger de cet ennemi qui va les menacer dans l’avenir. Pour les Américains, cette alliance  est un moyen efficace de "vassalisation" de leurs alliés européens , à qui ils apportent leur protection et leur parapluie nucléaire. Elle favorisera aussi considérablement leur propre développement économique et leur suprématie sur le monde occidental..

 

Ainsi donc, tandis que les Européens rêvent d’établir des relations légitimes avec leurs voisins : Russie et pays d’Europe de l’Est, à l’image de « l’Europe de l’Atlantique à l’Oural », promue par le Général de Gaulle, les Américains vont s’employer a empêcher tout rapprochement, et vont au contraire entretenir un climat de guerre froide avec l’URSS. Les Européens ne réagissent pas et acceptent de subir cette tutelle américaine, qui après tout les dispense de grandes dépenses militaires pour assurer leur sécurité.

 

Pendant des années, les échanges commerciaux entre Europe de l’Est et de l’Ouest sont donc très limités. Les deux blocs se développent indépendamment alors qu’une coopération aurait permis aux occidentaux d’aider la Russie par exemple à exploiter les énormes richesses de son pays, qu’une idéologie communiste surannée la paralysait pour le faire.

 

Vient la chute de l’URSS en 1990 et l’énorme opportunité de faire un rapprochement avec la Russie pour assurer la paix sur notre continent. La première réaction des États Unis, dans le but de maintenir sa suprématie. est de poursuivre la diabolisation de la Russie et d’installer des armements dans les pays limitrophes, 

 

Les pays européens, soucieux de tendre la main à leur grand voisin tentent difficilement d’établir des relations avec lui, la France sur le plan diplomatique, l’Allemagne sur le plan commercial, mais sans parvenir à éviter l’isolement politique de celui-ci qui va ruminer son plan pour rétablir la grandeur et l’influence de son pays !

 

La Russie s’implique alors dans plusieurs conflits avec ses anciens partenaires de l’URSS pour tenter d’en reprendre le contrôle tandis que les occidentaux essaient de leur côté de les attirer dans leur communauté européenne ou dans l’OTAN. Cette rivalité, conflictuelle aboutit en final à l’invasion de l’Ukraine en 2022. Les Occidentaux soutiennent bien sûr immédiatement ce pays européen, se limitant à la fourniture de moyens de défense mais sans intervenir directement pour éviter une fatale guerre mondiale !

 

Et puis en 2024, à la surprise générale, les Américains se dotent d’un nouveau Président pro Russe qui renverse les alliances en décidant de laisser tomber l’Ukraine, en se rapprochant de Moscou qui est aussi maintenant en conflit profond avec les pays européens depuis son invasion de l'Ukraine ! Ce Président, Donald Trump, fait immédiatement comprendre à ses alliés européens qu’ils devront dorénavant assurer seuls leur défense face à la Russie.

 

On imagine le dépit des Européens, anciens alliés des États-Unis, qui avaient vocation à établir des relations normales avec la Russie depuis tant d’années. et qui sont contraints aujourd’hui de se préparer à une guerre éventuelle avec ce pays à cause d’un changement de stratégie des Américains qui avaient constamment empêché ces relations ! 


L'intérêt de l'Europe était depuis toujours de coopérer avec le voisin russe entre peuples de même culture, même si les dirigeants de ce pays et leur idéologie rendaient les choses difficiles. Si ce rapprochement avait était rendu possible, la guerre en Ukraine aurait certainement pu être évitée ! 


Avant de donner des leçons aux Européens, le Président Trump devrait comprendre la responsabilité de son pays dans la crise actuelle ! Il n'en est certes pas capable !

La Mondialisation mise à mal


 

Les États Unis reconnaissentt aujourd’hui tacitement que la mondialisation s’est finalement avérée être pour eux  un grand échec. En effet les premières décisions de Donald Trump portent sur la mise en place de « tariffs » (taxes douanières) pour la plupart des pays avec lesquels ils commercent, pour supprimer, dit-il, de graves déséquilibres dans leur balance de paiement avec la plupart des pays.

 

Selon Trump, les pays profitent de l’Amérique et provoquent une balance déficitaire pour celle-ci dans les échanges commerciaux. Les taxes devraient, croit-il, réduire les importations américaines et donc supprimer ces déséquilibres. Et ceci sans se soucier des répercussions mondiales qui vont fatalement affecter l'économe de son pays, avec l'évolution de l'inflation et la chute probable des marchés financiers, les mesures prises devant immanquablement entrainer des représailles !

 

On se rappelle que la mondialisation, qui avait pour but de créert une plus grande liberté dans les échanges commerciaux entre tous les pays du monde, avait été lancée sous la pression des grandes entreprises multinationales américaines qui voulaient ainsi s'ouvrir de nouveaux marchés. 

 

Les hommes politiques s’étaient dans l’ensemble résolus à cette évolution qu’ils avaient orchestrée en la présentant d'ailleurs comme un moyen de donner une chance aux pays pauvres de développer leur économie (sic) !

 

C’est donc un grand échec reconnu pour nos « ex amis » d’outre Atlantique puisqu’ils s’estiment aujourd’hui victimes de la politique qu'ils avaient imposée. Et ceci d’autant plus que la mondialisation à aussi très grandement favorisé le développement de la Chine qui est aujourd’hui devenu grâce à elle, mais aussi surtout aux très nombreuses commandes américaines, leur principal ennemi ! 

jeudi 6 mars 2025

Les échecs diplomatiques d'Emmanuel Macron

 

 

Notre Président est allé à Washington où il a rencontré l’ineffable Trump, Président actuel des Etats Unis. Saluons cette initiative, il a été le premier leader européen à faire cette visite au nouveau Président américain et pense sans doute en retirer un avantage politique sur le plan personnel. Les échanges avaient un aspect chaleureux, un peu enfantin, les deux présidents donnaient l’impression d’être des amis heureux de se retrouver. 

 

Mais à. quoi servira cette visite ? A rien, probablement à rien ! Deux jours plus tard, en effet  Trump décidait de taxer lourdement les importations venant d’Europe, donc de France, après avoir tenu des propos très agressifs sur notre communauté.

 

La diplomatie peut consister à se faire des amis, à établir de bonnes relations si la finalité est de convaincre et d’obtenir l’assentiment sur les causes que l’on souhaite défendre, réussir à gagner par la persuasion les avantages que l’on ne peut, ou ne veut, acquérir par la contrainte ou la force. C’est un art subtil que pratique très mal notre Président dont les nombreuses initiatives dans ce domaine sont trop souvent hasardeuses et se concrétisent par les échecs successifs de sa Présidence, même si certaines étaient, au départ, louables

 

Dès sa prise de pouvoir, il multiplie les contacts avec Poutine avec des spectaculaires invitations a Versailles et Brégançon. Cela se termine à Moscou où il reçoit une toute aussi spectaculaire fin de non-recevoir à propos de l’invasion de l’Ukraine. Il établit de très bonnes relations avec Trump lors du premier mandat de celui-ci (invitation le 14 Juillet!) sans pour autant échapper aux mesures de rétorsion de celui-ci en matière économique.

 

Deux initiatives dans le traitement des conflits guerriers l’isolent de ses partenaires. C’est d’abord la proposition de créer une force internationale pour lutter contre le Hamas, qui ne fait même pas l’objet de commentaires ! Et plus tard la position prise sur l’envoi de troupes en Ukraine qui provoque de nombreux désaveux chez nos partenaires européens !

 

Sur le plan européen, la position de notre Président n’est pas meilleure par les mésententes fréquentes avec son partenaire allemand Olav Scholtz. Il se fait d'autre part imposer la mise à l’écart de la commission européenne de notre représentant Thierry Breton, en n’obtenant qu’un strapontin pour le remplacer, ainsi que la confirmation d’Ursula Van der Lieden comme Présidente, ce qu’il ne souhaitait pas.

 

Il se fâche avec les autorités algériennes, puis celles du Maroc, et à nouveau avec les premières, sans en retirer un quelconque avantage pour notre pays. Par démagogie, lors d’un voyage en Algérie, il va même jusqu’à accuser la France de crime contre l’humanité pour sa participation passée à la colonisation !

 

Ses déclarations contradictoires sur le conflit palestinien lui valent alternativement la vindicte et la sympathie de Netanyahou et donnent une image très confuse de sa position.


En cherchant bien, on ne trouve pas d'action à son actif, qui ait été couronnée de succès. Toutes ces bévues ou initiatives malheureuses, dégradent malheureusement l’image et la crédibilité de la France dans le monde, où beaucoup de pays écoutent encore le Président de notre pays.

 

Emmanuel, la diplomatie est un métier pour lequel tu n’es pas fait. Appuie-toi sur tes conseillers, il y a sans doute parmi eux de vrais diplomates !