La baisse de six centimes du prix de l'essence que vient de décider le gouvernement restera dans les annales comme une mesure totalement inutile et même contreproductive.
Trois centimes seront offerts par la production/distribution. Bon! c'est faible mais c'est toujours ça de pris, même si l'on peut s'interroger sur la façon dont cette baisse sera contrôlée dans un contexte ou les grandes variations du prix à la pompe effacent rapidement tous moyens de comparaison.
La baisse de trois centimes des taxes est totalement démagogique puisqu'elle vise à faire croire que l'on tient, en partie, les promesses du candidat Président, mais en faisant payer cette baisse par tous les contribuables, qu'ils consomment de l'essence ou pas.
Elle est d'autre part stupide car si les consommateurs ne peuvent s'en rendre compte, les prix continuant malgré tout d'augmenter, ils concluront à l'inaction du gouvernement.
La seule solution pour faire baisser le prix des carburants est une politique à long terme qui permet d'agir sur les habitudes de consommation aux niveaux national et mondial. De gros efforts dans ce sens sont encore à faire. Mais aussi une politique faisant pression sur les pays qui font monter ces prix.
Il s'agit des pays producteurs bien sûrs mais pas seulement. A-t-on réfléchi par exemple à ce que deviendra le prix du baril d'essence si les nations occidentales laissent l'Etat d'Israel mener son agression annoncée contre les installations nucléaires Iraniennes, risquant de mettre à nouveau le Moyen Orient à feu et à sang?
mercredi 29 août 2012
mercredi 22 août 2012
L'épreuve de vérité c'est maintenant
A peine arrivés au pouvoir et confrontés à une crise économique sans précédent, le nouveau Président et ses ministres se sont octroyé tranquillement deux bonnes semaines de vacances. On croit rêver!
Comment peut-on reporter ainsi délibérément des décisions qui ne peuvent attendre? Pendant la campagne électorale, les Socialistes ont clamé avec force avoir des solutions pour tous les problèmes de notre pays, alors pourquoi attendent-ils pour les lancer en sachant que la situation économique s'aggrave tous les jours?
On ne peut juger un gouvernement sur quelques semaines soit! Mais jusqu'ici aucune des décisions prises ne l'ont été dans le sens du redressement, fut-il dans la justice ou non! On s'est surtout attaché à revenir sur les décisions du gouvernement précédent!
Les médias, dans leur grande clairvoyance habituelle, focalisent actuellement sur le prix de l'essence à la pompe, comme si ce problème, qui certes préoccupe les Français, était la clé du redémarrage de notre économie!
Il n'y a d'ailleurs pas de vrai remède à l'augmentation du prix du carburant, sauf si l'on arrive à faire baisser le prix d'achat, ou bien les coûts de raffinage, de transport et de distribution.
Le Premier Ministre, grand défenseur de la justice sociale s'apprête, lui, à prendre une mesure démagogique en baissant les taxes sur les carburants. Considère-t-il que c'est une mesure juste, lui qui va faire payer la diminution de ces taxes directement ou indirectement à tous les contribuables, ceux qui ont une voiture ou ceux qui n'en n'ont pas, ceux qui roulent beaucoup ou ceux qui roulent peu?
On notera que nos Ecolos du gouvernement se gardent bien de faire le moindre commentaire, même si en se taisant ils savent qu'ils encouragent la poursuite de la consommation effrénée d'hydrocarbures!
Allons Messieurs et Mesdames du pouvoir, il vous reste très peu de temps pour montrer que vous allez tenir les promesses, car l'automne arrive qui va sonner rapidement la fin de l'état de grâce.
Comment peut-on reporter ainsi délibérément des décisions qui ne peuvent attendre? Pendant la campagne électorale, les Socialistes ont clamé avec force avoir des solutions pour tous les problèmes de notre pays, alors pourquoi attendent-ils pour les lancer en sachant que la situation économique s'aggrave tous les jours?
On ne peut juger un gouvernement sur quelques semaines soit! Mais jusqu'ici aucune des décisions prises ne l'ont été dans le sens du redressement, fut-il dans la justice ou non! On s'est surtout attaché à revenir sur les décisions du gouvernement précédent!
Les médias, dans leur grande clairvoyance habituelle, focalisent actuellement sur le prix de l'essence à la pompe, comme si ce problème, qui certes préoccupe les Français, était la clé du redémarrage de notre économie!
Il n'y a d'ailleurs pas de vrai remède à l'augmentation du prix du carburant, sauf si l'on arrive à faire baisser le prix d'achat, ou bien les coûts de raffinage, de transport et de distribution.
Le Premier Ministre, grand défenseur de la justice sociale s'apprête, lui, à prendre une mesure démagogique en baissant les taxes sur les carburants. Considère-t-il que c'est une mesure juste, lui qui va faire payer la diminution de ces taxes directement ou indirectement à tous les contribuables, ceux qui ont une voiture ou ceux qui n'en n'ont pas, ceux qui roulent beaucoup ou ceux qui roulent peu?
On notera que nos Ecolos du gouvernement se gardent bien de faire le moindre commentaire, même si en se taisant ils savent qu'ils encouragent la poursuite de la consommation effrénée d'hydrocarbures!
Allons Messieurs et Mesdames du pouvoir, il vous reste très peu de temps pour montrer que vous allez tenir les promesses, car l'automne arrive qui va sonner rapidement la fin de l'état de grâce.
samedi 28 juillet 2012
Huchonnerie
Nous sommes sans aucun doute le seul pays au monde a appliquer honnêtement les règles de la concurrence mondialisée. La Gauche au pouvoir, tout comme ses prédécesseurs, est incapable de faire preuve d'imagination pour appliquer de manière intelligente ces règles auxquelles nous sommes contraints pour les avoir aveuglément acceptées.
Le cas anecdotique de l'attribution, par Jean Paul Huchon patron de la région Ile de France, d'un marché public au Maroc représentant 80 emplois en France est tout à fait significatif de notre incapacité à empêcher de laisser filer nos emplois à l'étranger.
Une telle naïveté de nos responsables politiques laisse pantois. Comment vont-ils maintenant pouvoir vilipender les entreprises qui délocalisent leurs activités? L'Etat qui prend une telle décision pour avoir un coût moins élevé, a-t-il pris en compte dans son bilan économique, les recettes fiscales et cotisations perdues, ainsi que les futures indemnités chômage à payer?
Un peu d'hypocrisie que diable! S'il est indispensable que nous jouions le jeu au niveau des appels d'offres en faisant appel à la concurrence (nous n'avons pas le choix!), nous pourrions quand même les rédiger de façon à favoriser les entreprises Françaises! Surtout quand il s'agit de marchés publics!
Nous avons autour de nous, chez nos voisins, des exemples énormes de savoir faire en la matière. Avons nous déjà oublié le très gros marché public des avions ravitailleurs de l'US Air Force attribué deux fois à Airbus par l'armée et annulé deux fois pour qu'il soit confié à Boeing obligeant les militaires Américains à hériter d'un avion moins performant et relativement plus cher dont ils ne voulaient pas?
Bien sûr, en grand embarras pour justifier cette décision stupide, les dirigeants socialistes évoquent le droit. Belle explication! Va-t-on la donner aux gens dont l'emploi est menacé? Va-t-on leur dire qu'ils vont être au chômage parce qu'ils sont trop payés par rapport aux salariés Marocains?
En la matière, se réfugier derrière le droit comme l'a fait Schmol* hier est lamentable. Le droit ne doit pas être exploité pour justifier les emplois perdus qu'on laisse partir chez nos concurrents, mais pour au contraire nous fournir des moyens d'éviter que cela ne se produise.
Décidément, l'imagination n'est toujours pas au pouvoir! Comment pouvons nous confier notre destin à ces gens là? Il va falloir un jour penser à remplacer les hommes politiques Français par des chefs d'entreprises par nature beaucoup plus sérieux et compétents dans le domaine économique.
Mais soyons modestes, la décision de Huchon devrait nous faire tous réfléchir car elle est typique de l'attitude qu'ont tous les Français. Nous sommes tous partisans de produire en France pour créer des emplois et nous critiquons sévèrement les entreprises qui délocalisent leurs activités, mais quand il s'agit de nos deniers personnels, alors nous recherchons le moindre coût et nous n'hésitons pas à acheter du matériel étranger même si nous avons l'équivalent Made in France!
* Schmol est l'abréviation de "Gauche molle Hollande"
jeudi 26 juillet 2012
Mesurettes et vision de l'avenir.
Les hommes politiques, c'est bien connu, aiment donner des leçons à tout le monde, la gauche en particulier s'en est fait une spécialité. C'est un exercice en général beaucoup plus facile lorsqu'on est dans l'opposition, mais notre nouveau gouvernement a apparemment décidé de persévérer dans cette attitude.
Il suffit de voir aujourd'hui comment les ministres tapent sur les chefs d'entreprises, les culpabilisant à fond et les rendant entièrement responsables des conséquences de la situation économique dégradée actuelle, sans même réaliser que l'avenir des Français, et leur propre avenir au pouvoir, dépend d'eux!
Leurs critiques sont-elles légitimes? Certainement pas!
Reprocher à la direction de PSA sa mauvaise gestion qui l'a conduit à faire un plan social dramatique, c'est oublier qu'ils ont eux, tout comme leurs collègues de Droite, géré la France depuis trente ans en creusant un déficit qui nous vaut aujourd'hui un endettement insupportable. Se rendent-ils compte que, contrairement à l'Etat, une entreprise ne peut pas s'endetter continuellement pour conserver ses effectifs?
Ils désapprouvent le manque d'imagination et de vision du constructeur automobile qui n'aurait pas su choisir les bonnes stratégies. Mais où est donc l'imagination du gouvernement actuel qui vient de claironner un plan d'aide à la filière automobile dans lequel aucune mesure nouvelle par rapport à celles du gouvernement précédent n'est annoncée?
Le relevé des bonus écolos, l'aide financière aux entreprises, l'utilisation pour la Recherche des crédits laissés disponibles dans le grand emprunt ..... ne font que reconduire la politique menée par la Droite, et ces mesurettes rendent d'ailleurs très sceptiques tous les gens de la profession.
En dehors du domaine de l'automobile, où l'on comprend qu'il faut actuellement parer au plus pressé, aucune réflexion, aucune vision de l'avenir ne sont présentées pour orienter le re-developpement industriel général de notre pays.
Vers quelles activités faut-il diriger et encourager les entrepreneurs? Quels sont les secteurs productifs qui vont faire l'avenir de la France de demain? Quels seront les industries ou les services qui vont fournir les emplois futurs et remplacer ceux que nous perdons depuis quelques années? Comment l'Etat va-t-il aider les entreprises à redevenir compétitives et à se développer dans le contexte de la mondialisation? Quels seront les moteurs de la croissance dont les Socialistes parlent tant et dont nous avons besoin pour financer notre protection sociale?
Les Français ont le droit d'avoir des réponses à toutes ces questions, car c'est leur avenir qui est en jeu. Bon! Allez c'est les vacances! Attendons Septembre pour voir si les perspectives s'améliorent.
lundi 23 juillet 2012
Les fonctionnaires
Ils constituent de loin le premier poste des dépenses publiques et comme sous le gouvernement précédent, ils n'échapperont pas à un train de mesures d'austérité que le gouvernement actuel va devoir un jour ou l'autre annoncer, et qui marquera probablement la fin de l'état de grâce du nouveau Président.
Souvent critiqués pour leur absence de motivation due à la sécurité d'emploi dans une entreprise qui ne fera jamais faillite, il faut admettre que la plupart d'entre eux font leur travail consciencieusement, même si l'Etat leur fait parfois faire des choses inutiles. Mais ils ne sont en général pas individuellement responsables des mauvaises organisations dans les services publics et de la faible efficacité de ceux-ci comparée à celle de certains de nos voisins.
La Droite avait entrepris de réduire le coût de la Fonction Publique en n'y remplaçant qu'une personne sur deux partant à la retraite, mais sans toucher aux rémunérations et même en les augmentant légèrement. La Gauche a décidé de maintenir les effectifs constants, en favorisant certaines administrations aux dépens d'autres, ce qu'il va être intéressant d'observer!
Elle n'aura d'autre solution que de réduire les rémunérations, probablement en figeant les salaires pendant quelques années, ce qui parait inévitable mais va provoquer fatalement des réactions.
Cette mesure n'est pas injuste, car les rémunérations du public ont sans doute beaucoup plus progressé
pendant 30 ans que celles du privé. Ceci était inévitable car elles ont toujours été fixées par des hommes politiques sans autre motivation que la démagogie sociale, et sans la pression économique que l'on trouve dans le privé, où les gens acceptent bien souvent des sacrifices sur leurs salaires pour garder leur emploi. Il serait intéressant que des experts nous établissent une telle comparaison salariale.
La conséquence a été une forte contribution à l'accroissement des dépenses publiques et par conséquence à l' endettement aujourd'hui insupportable que nous voulons résorber! Les fonctionnaires ont beaucoup d'avantages et il va leur falloir maintenant mettre la main à la poche, mais ils sont, eux, assurés de conserver demain leur emploi!
PS: A l'occasion de la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires, beaucoup ont été surpris de voir que cette mesure bénéficiait aussi aux fonctionnaires, qui vont la regretter! Ainsi donc la Droite, dans sa préoccupation de faire travailler les gens plus pour gagner plus, supprimait des postes dans l'Administration où dans le même temps elle poussait les gens à faire des heures supplémentaires!
Nous vivons dans un monde plein de contradictions!
Triste Droite
Par leur comportement, les leaders de la droite battue aux dernières élections font actuellement de la peine à leurs sympathisants et réjouissent leurs adversaires. Les querelles actuelles pour prendre la Présidence du Parti lors du prochain congrès sont lamentables.
Certes en politique toutes les ambitions sont légitimes et même nécessaires, mais pourquoi faut-il se livrer à toutes ces intrigues et basses oeuvres dans une démocratie? Alors que l'on pourrait organiser une telle compétition dans un débat serein avec pour principe que le meilleur gagne!
La Droite est désemparée car, après la retraite de Sarkozy, elle n'a plus de leader naturel.
Le mieux placé pour prendre la succession serait Alain Juppé, mais il a apparemment décidé de prendre du recul.
Francois Fillon, Premier Ministre sortant pourrait être ce leader, mais il a donné l'impression d'être un excellent second et pas du tout un patron. Et puis il faudra qu'il explique un jour aux Français pourquoi, après leur avoir annoncé en 2007 que leur Etat était en faillite, il a fait voter des budgets en déficit pendant 5 ans, aggravant la dette publique de 500 milliards d'euros!
Jean François Coppé a été sans doute un bon secrétaire du Parti UMP, mais il n'a sans doute pas non plus l'étoffe d'un patron mais plutôt celle d'un boutiquier habile en affaires sans vision et souffle politique.
Jean Pierre Raffarin qui piaffe un peu attendant probablement des circonstances favorables pour intervenir, pourrait être cet homme, mais il manque de charisme et donne l'impression d'avoir passé son temps.
Xavier Bertrand a des prétentions, mais il ennuie prodigieusement les Français avec sa langue de bois championne olympique toutes catégories.
Alors le moment est venu de renouveler les dirigeants de ce Parti en faisant la place aux jeunes. Il faut pour cela que les anciens les mettent en scène, et en selle, en définissant avec eux une nouvelle ambition pour la France! En sont-ils capables?
Redressement contreproductif
Trois grands objectifs s'imposent à tous pour redresser l'économie de notre pays:
1- Réduire les déficits et par conséquent la dépense publique
2- Relancer l'économie et donc la croissance
3- Et pour ce faire réduire le coût du travail
Bien sûr le Gouvernement veut faire tout cela dans un souci de justice sociale, mais il en parle suffisamment trop lui même pour qu'il soit utile d'y revenir.
Sans préjuger de ses actions à venir, on ne peut toutefois que constater que toutes ses premières décisions vont à l'encontre de ces trois objectifs.
La dépense publique a été augmentée immédiatement par la nouvelle retraite à 60 ans, les primes d'allocations décidées (rentrée scolaire..), l'embauche de fonctionnaires etc........
Le coût du travail est lui alourdi par l'augmentation du SMIC, la suppression de la TVA sociale qui devait alléger les charges des entreprises que l'on augmente par ailleurs, la fin de la défiscalisation des heures supplémentaires qui concernait 8 millions de salariés.
Enfin pour ramener la croissance il faudrait attirer et motiver les investisseurs et les entrepreneurs, mais tout est fait au contraire pour les dissuader: augmentation des charges et des impôts sur les entreprises, nouvelles tranches d'imposition pour les hauts revenus, augmentation de l'impôt sur la fortune. Et tout cela avec en prime les accusations et les menaces proférées contre les entreprises qui mettent en place des plans de licenciement et la volonté de mettre les syndicats en position d'interférer davantage dans la gestion des sociétés.
On attend avec impatience les actions qui iront dans le bon sens.
"If any" comme disent nos amis d'outre Manche!
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