DSK s’en sort bien, tant mieux pour lui, même si ses soucis sont encore loin d’être terminés avec les autres procédures ou appels dont on va maintenant parler. Mais une fois encore le système judiciaire Américain nous étale ses incompréhensibles incohérences.
Fallait-il cette mise en scène dramatique il y a seulement quelques semaines, avec accusation, menottes, prison, cautions, résidence surveillée, gardes du corps, bracelet électronique etc… pour conclure aussi rapidement par un non lieu, sans procès, qui convainc peu de gens ?
Fallait-il au départ faire 100% confiance aux déclarations d’une victime, pour ensuite la traiter avec mépris comme une suspecte au vu de quelques déclarations inexactes ? Ne pouvait-on pas émettre des doutes plus tôt sur la crédibilité de cette personne ?
Pourquoi renoncer à un procès pour le simple motif de risquer d’être désavoué par un jury populaire que l’on n’est pas sûr de convaincre à 100% ? La recherche de la vérité qui peut toujours se révéler lors d’un procès n’est-elle donc pas la priorité ?
Pourquoi ne pas organiser de confrontation entre accusé et victime ? Cette confrontation n’est-elle pas toujours très utile pour établir la vérité ?
Pourquoi laisser les médias affirmer que DSK est innocenté ou blanchi alors qu’en décidant de renoncer au procès on renonce en fait à établir la vérité ?
Comment comprendre que la Justice ne retienne aucune charge contre DSK au pénal, pour ensuite procéder à un procès civil dont l'issue vraisemblable est l'indemnisation de la victime?
Cette procédure judiciaire surprenante restera marquée par des éléments intéressants :
- Sur demande d’un procureur Blanc, un juge Blanc qui accorde un non lieu à un accusé Blanc, défendu par des avocats Blancs, au détriment d’une victime Noire défendue par un avocat Noir !
- Des militantes féministes, défendant habituellement avec acharnement en France la cause des femmes, qui affichent rapidement et sans vergogne leur satisfaction à l’annonce du verdict !
- Un procureur qui flaire la belle affaire pour aider sa carrière politique, met les bouchées doubles, puis l’abandonne rapidement, même éventuellement convaincu personnellement de la véracité des faits, quand il s’aperçoit qu’il risque au contraire de compromettre son avenir, s’il n’est pas suivi par le jury s’il décide le procès.
Souhaitons à DSK de rentrer dans son pays après cette pénible aventure qui n'aura pas redoré le blason des Français. Mais de grâce qu’il ne vienne pas rouler les mécaniques devant nos caméras de télévision. Après révélation au monde entier de ses écarts de comportement,par plusieurs affaires, un retrait de la vie publique serait le bien venu, même si le parti Socialiste décide d'en faire un martyr et un héros national.
mardi 23 août 2011
lundi 22 août 2011
La règle d'or
Décidément, les hommes politiques ne nous donneront jamais aucun répit! Ces jours-ci, dans le concours: incompétence et basses manoeuvres, la proposition d'une règle d'or constitutionnelle visant a interdire les déficits budgétaires va sûrement figurer dans les premières places du palmarès!
Comment peut-on avoir le culot, ou l'imbécilité, de faire une telle proposition quand on a soi-même accumulé les déficits depuis plusieurs années alors qu'il existait déjà une exigence européenne limitant les déficits et que l'on a piétinée?
Bien sûr il y avait la crise! Soit! Mais allons nous aussi interdire les crises dans notre constitution?
Si on pense rassurer les agences de notation et les marchés en proposant ces gadgets ridicules, on obtient le résultat opposé. Les discours récents d'Obama, Merkel ou Sarkozy, qui ont proposé de telles utopies, ont fait dans les heures qui suivaient, plongé la bourse qui ne croit qu'aux décisions concrètes et immédiatement appliquées.
Evidemment on a voulu aussi tendre un piège à l'opposition de gauche pour la mettre en difficulté devant une mesure prétenduement vertueuse. Celle-ci n'a pas été assez stupide pour tomber dedans et c'est tant mieux!
La vraie mesure consisterait à se fixer aujourd'hui un calendrier draconien pour réduire la dette et ensuite à en imposer un plafond. Le déficit budgétaire est utile parfois pour relancer l'économie, pourquoi s'en priver? A condition de ne pas le pratiquer systématiquement pendant des dizaines d'années simplement pour maintenir le niveau de vie de notre société pendant les périodes difficiles, laissant ainsi une dette collossale à nos enfants!
Comment peut-on avoir le culot, ou l'imbécilité, de faire une telle proposition quand on a soi-même accumulé les déficits depuis plusieurs années alors qu'il existait déjà une exigence européenne limitant les déficits et que l'on a piétinée?
Bien sûr il y avait la crise! Soit! Mais allons nous aussi interdire les crises dans notre constitution?
Si on pense rassurer les agences de notation et les marchés en proposant ces gadgets ridicules, on obtient le résultat opposé. Les discours récents d'Obama, Merkel ou Sarkozy, qui ont proposé de telles utopies, ont fait dans les heures qui suivaient, plongé la bourse qui ne croit qu'aux décisions concrètes et immédiatement appliquées.
Evidemment on a voulu aussi tendre un piège à l'opposition de gauche pour la mettre en difficulté devant une mesure prétenduement vertueuse. Celle-ci n'a pas été assez stupide pour tomber dedans et c'est tant mieux!
La vraie mesure consisterait à se fixer aujourd'hui un calendrier draconien pour réduire la dette et ensuite à en imposer un plafond. Le déficit budgétaire est utile parfois pour relancer l'économie, pourquoi s'en priver? A condition de ne pas le pratiquer systématiquement pendant des dizaines d'années simplement pour maintenir le niveau de vie de notre société pendant les périodes difficiles, laissant ainsi une dette collossale à nos enfants!
mercredi 13 juillet 2011
Primaire Ecolo
Le résultat de cette primaire qui donne Eva JolY largement vainqueur, montre bien les inconvénients de ce système de sélection d’un candidat. Les gens votent en majorité pour le candidat qu’ils préfèrent et dont ils partagent les idées, mais certainement pas pour celui qui a le plus grandes chances de l’emporter ou de faire le meilleur score.
En éliminant Nicolas Hulot, candidat très charismatique qui pouvait attirer des suffrages bien au-delà des électeurs écologistes habituels, ceux-ci on fait un choix partisan au détriment de leur résultat futur à l’élection Présidentielle, qui ne sera sans doute pas très brillant. Avec son accent étranger et ses maladresses passées et à venir, Eva Joly aura bien du mal a faire un bon score dont rêvent les Verts. Le PS et l’UMP doivent maintenant se frotter les mains !
Les Verts ont ainsi réduit potentiellement leur pouvoir de négociation avec la gauche au deuxième tour pour les élections législatives qui suivront et leur participation au futur gouvernement si la Gauche l’emporte, puisque ce pouvoir sera fonction des résultats du premier tour.
C’est bien dommage car ce nouveau parti Europe Ecologie Les Verts (EELV) créé par Cohn Bendit avait pour vocation de rassembler la famille écologiste bien au delà des Verts qui sont traditionnellement très à gauche, en réunissant tous les accros d’écologie quelle que soit leur sensibilité politique. Ceci avait d'ailleurs bien marché lors des élections Européennes.
Mais on peut penser que les défenseurs de l’ « écoJolie », qui on voté à cette primaire, sont pour la plupart des gens de gauche ! Le vert n’a toujours pas priorité sur le rouge, dirait un homme politique bien connu !
Démocratie ne rime décidément pas avec efficacité. Dans les conditions présentes, si les Verts font un score de 5% à la Présidentielle, ils pourront s'estimer heureux!
En éliminant Nicolas Hulot, candidat très charismatique qui pouvait attirer des suffrages bien au-delà des électeurs écologistes habituels, ceux-ci on fait un choix partisan au détriment de leur résultat futur à l’élection Présidentielle, qui ne sera sans doute pas très brillant. Avec son accent étranger et ses maladresses passées et à venir, Eva Joly aura bien du mal a faire un bon score dont rêvent les Verts. Le PS et l’UMP doivent maintenant se frotter les mains !
Les Verts ont ainsi réduit potentiellement leur pouvoir de négociation avec la gauche au deuxième tour pour les élections législatives qui suivront et leur participation au futur gouvernement si la Gauche l’emporte, puisque ce pouvoir sera fonction des résultats du premier tour.
C’est bien dommage car ce nouveau parti Europe Ecologie Les Verts (EELV) créé par Cohn Bendit avait pour vocation de rassembler la famille écologiste bien au delà des Verts qui sont traditionnellement très à gauche, en réunissant tous les accros d’écologie quelle que soit leur sensibilité politique. Ceci avait d'ailleurs bien marché lors des élections Européennes.
Mais on peut penser que les défenseurs de l’ « écoJolie », qui on voté à cette primaire, sont pour la plupart des gens de gauche ! Le vert n’a toujours pas priorité sur le rouge, dirait un homme politique bien connu !
Démocratie ne rime décidément pas avec efficacité. Dans les conditions présentes, si les Verts font un score de 5% à la Présidentielle, ils pourront s'estimer heureux!
mardi 12 juillet 2011
Courage, fuyons!
Des deux cotés de l’Atlantique, on prépare les ré-élections Présidentielles de 2012. Il faut améliorer le bilan et lui mettre une belle faveur rose, le temps de la démagogie revient au galop ! C’est ainsi qu’une même décision vient d’être prise dans ce sens par les Américains et les Français et qui s’appelle : retrait partiel des troupes d’Afghanistan !
Aucune justification ne nous est donnée, aucune raison valable avancée, on veut simplement faire croire aux électeurs que, puisque l’on rapatrie les troupes, le problème en Afghanistan est en voie d’être résolu !
Pas le moindre commentaire sur des résultats positifs obtenus sur le terrrain, sur des perspectives nouvelles et favorables dans cette guerre, sur une stratégie nouvellement modifiée, sur des pourparlers de paix qui progressent, sur une maîtrise de la situation locale ou encore sur une relève prise par l’armée et la police locales que l’on aurait formées ! Non ! On retire des troupes, point à la ligne.
Nous avons souvent demandé ici qu’il soit mis fin à cette guerre, qui n’était plus à notre avis justifiée, mais pas n’importe comment, pas en laissant ensuite se déchirer entre eux des Afghans que nous avons dressés les uns contre les autres. Allons nous abandonner aux terroristes Talibans les hommes et les femmes qui ont cru en nous et nous ont soutenus loyalement ?
On peut à la rigueur comprendre le suivisme de Sarkozy qui a engagé peu de troupes dans ce conflit, et qui se sent libre de retirer nos soldats, qui ont déjà payé un lourd tribut dans cette guerre, puisque les Etats-Unis de leur coté ont déjà annoncé leur retraits.
Mais que penser d’Obama qui avait insisté sur l’importance de l’enjeu de ce conflit lors de sa précédente campagne électorale et qui dirige aujourd’hui cette guerre avec des troupes et des moyens très importants ? Qu’a-t-il prévu pour que les Etats-Unis ne se retirent pas une nouvelle fois piteusement d’un conflit armé en laissant derrière eux une population désemparée et incapable de rétablir seule la paix dans son pays ? Rien sans doute !
Décidément il est aussi difficile de justifier la fin d’une guerre que l’on est incapable de gagner, que de justifier pourquoi on l’a menée et développée!
Aucune justification ne nous est donnée, aucune raison valable avancée, on veut simplement faire croire aux électeurs que, puisque l’on rapatrie les troupes, le problème en Afghanistan est en voie d’être résolu !
Pas le moindre commentaire sur des résultats positifs obtenus sur le terrrain, sur des perspectives nouvelles et favorables dans cette guerre, sur une stratégie nouvellement modifiée, sur des pourparlers de paix qui progressent, sur une maîtrise de la situation locale ou encore sur une relève prise par l’armée et la police locales que l’on aurait formées ! Non ! On retire des troupes, point à la ligne.
Nous avons souvent demandé ici qu’il soit mis fin à cette guerre, qui n’était plus à notre avis justifiée, mais pas n’importe comment, pas en laissant ensuite se déchirer entre eux des Afghans que nous avons dressés les uns contre les autres. Allons nous abandonner aux terroristes Talibans les hommes et les femmes qui ont cru en nous et nous ont soutenus loyalement ?
On peut à la rigueur comprendre le suivisme de Sarkozy qui a engagé peu de troupes dans ce conflit, et qui se sent libre de retirer nos soldats, qui ont déjà payé un lourd tribut dans cette guerre, puisque les Etats-Unis de leur coté ont déjà annoncé leur retraits.
Mais que penser d’Obama qui avait insisté sur l’importance de l’enjeu de ce conflit lors de sa précédente campagne électorale et qui dirige aujourd’hui cette guerre avec des troupes et des moyens très importants ? Qu’a-t-il prévu pour que les Etats-Unis ne se retirent pas une nouvelle fois piteusement d’un conflit armé en laissant derrière eux une population désemparée et incapable de rétablir seule la paix dans son pays ? Rien sans doute !
Décidément il est aussi difficile de justifier la fin d’une guerre que l’on est incapable de gagner, que de justifier pourquoi on l’a menée et développée!
mercredi 29 juin 2011
Nos otages d'Afghanistan
Ca y est, ils sont libérés! Nous sommes tous contents pour eux et leurs familles car cela n'avait que trop duré. Les cocoricos élyséens ne font que commencer, malgré les commentaires très négatifs exprimés au départ, au moment de la prise d'otage de Hervé Ghesquière et de Stéphane Taponier.
Les médias vont pouvoir maintenant en faire des tonnes et donner libre cours à leur solidarité corporatiste. Nous n'avons pas fini d'en entendre parler dans un tapage médiatique sciemment et méthodiquement organisé.
Naturellement nous ne connaitrons pas les conditions réelles de leur libération et les moyens employés, c'est la tradition, on ne s'étend pas sur ce genre de choses, surtout en campagne électorale pour 2012.
Il reste que ces deux journalistes ont pris des risques inconsidérés, voulant compléter leur reportage en s'affranchissant de la protection militaire dont ils avaient jusqu'alors bénéficié, se reposant sur des agents locaux peu fiables et faisant ainsi courrir de grand risques à ceux qui tentaient de les secourir. Ils ont ainsi payé le prix de leur témérité, et on ne saura jamais quelle rançon aura été versée pour leur liberté.
Mais ce tapage auquel nous avons droit de la part de la communauté médiatique est parfaitement indécent quand on le compare au sort qu'elle réserve à ceux de nos soldats qui eux ne reviennent pas, car ils sont tombés sous les balles des Talibans, alors qu'ils étaient envoyés par leur pays, non pas en reportage, mais pour défendre une cause qu'ils n'ont pas choisie.
La peau d'un journaliste, qui prend des initiatives plus ou moins responsables, vaut-elle plus que celle d'un militaire en mission qui exécute les ordres de son pays?
Espèrons que les médias, malgré leur aveuglement, prendront un jour conscience de cette injustice dont ils sont coutumiers et responsables.
Les médias vont pouvoir maintenant en faire des tonnes et donner libre cours à leur solidarité corporatiste. Nous n'avons pas fini d'en entendre parler dans un tapage médiatique sciemment et méthodiquement organisé.
Naturellement nous ne connaitrons pas les conditions réelles de leur libération et les moyens employés, c'est la tradition, on ne s'étend pas sur ce genre de choses, surtout en campagne électorale pour 2012.
Il reste que ces deux journalistes ont pris des risques inconsidérés, voulant compléter leur reportage en s'affranchissant de la protection militaire dont ils avaient jusqu'alors bénéficié, se reposant sur des agents locaux peu fiables et faisant ainsi courrir de grand risques à ceux qui tentaient de les secourir. Ils ont ainsi payé le prix de leur témérité, et on ne saura jamais quelle rançon aura été versée pour leur liberté.
Mais ce tapage auquel nous avons droit de la part de la communauté médiatique est parfaitement indécent quand on le compare au sort qu'elle réserve à ceux de nos soldats qui eux ne reviennent pas, car ils sont tombés sous les balles des Talibans, alors qu'ils étaient envoyés par leur pays, non pas en reportage, mais pour défendre une cause qu'ils n'ont pas choisie.
La peau d'un journaliste, qui prend des initiatives plus ou moins responsables, vaut-elle plus que celle d'un militaire en mission qui exécute les ordres de son pays?
Espèrons que les médias, malgré leur aveuglement, prendront un jour conscience de cette injustice dont ils sont coutumiers et responsables.
jeudi 16 juin 2011
Les Grecs
La population Grecque subit actuellement de lourdes épreuves qui sont malheureusement loin de disparaître. Il est dramatique de constater leur situation actuelle et de voir que la communauté Européenne semble désarmée pour aider ce pays membre.
Fort de sa participation à l’Europe, la Grèce s’est livrée pendant des années à une gestion laxiste, vivant au dessus de ses moyens en s’endettant. Maintenant il faut payer et les sacrifices qui sont demandés a la population sont sévères, mais aussi injustes.
En effet des efforts financiers considérables sont demandés aux Grecs, mais comme d’habitude ce ne sont pas ceux qui ont profité de cette gestion laxiste qui sont mis a contribution aujourd’hui. D’où un très grand sentiment d’injustice et une colère qui se développent dans le pays.
Vu de l’extérieur, il apparaît que les Grecs auraient dû depuis longtemps se débarrasser de leur deux familles « régnantes » de droite et de gauche : les Caramanlis et les Papandréou !
En effet, des membres de ces deux familles se succèdent « démocra-tiquement » au pouvoir depuis des générations. Ce sont eux, et leurs collègues, qui ont mis le pays au bord du gouffre, au point ou les agences de notation viennent de lui donner la plus mauvaise note de confiance de tous les pays de la planète. Ils ont de ce fait abandonné leur souveraineté à des décideurs étrangers qui leur dictent maintenant la politique à mener !
C’était déjà la gestion catastrophique d’un Papandréou qui avait amené les colonels, de sinistre mémoire, à prendre le pouvoir dans les années 60, et entraîné l’exil du roi Constantin.
Souhaitons que nos amis Grecs sauront gérer ce passage difficile de leur histoire
Fort de sa participation à l’Europe, la Grèce s’est livrée pendant des années à une gestion laxiste, vivant au dessus de ses moyens en s’endettant. Maintenant il faut payer et les sacrifices qui sont demandés a la population sont sévères, mais aussi injustes.
En effet des efforts financiers considérables sont demandés aux Grecs, mais comme d’habitude ce ne sont pas ceux qui ont profité de cette gestion laxiste qui sont mis a contribution aujourd’hui. D’où un très grand sentiment d’injustice et une colère qui se développent dans le pays.
Vu de l’extérieur, il apparaît que les Grecs auraient dû depuis longtemps se débarrasser de leur deux familles « régnantes » de droite et de gauche : les Caramanlis et les Papandréou !
En effet, des membres de ces deux familles se succèdent « démocra-tiquement » au pouvoir depuis des générations. Ce sont eux, et leurs collègues, qui ont mis le pays au bord du gouffre, au point ou les agences de notation viennent de lui donner la plus mauvaise note de confiance de tous les pays de la planète. Ils ont de ce fait abandonné leur souveraineté à des décideurs étrangers qui leur dictent maintenant la politique à mener !
C’était déjà la gestion catastrophique d’un Papandréou qui avait amené les colonels, de sinistre mémoire, à prendre le pouvoir dans les années 60, et entraîné l’exil du roi Constantin.
Souhaitons que nos amis Grecs sauront gérer ce passage difficile de leur histoire
mercredi 15 juin 2011
Politique et compétence
Christine Lagarde est une femme politique très compétente dans son domaine : la finance. Personne ne met en doute ses qualités à tel point que sa candidature au FMI s’impose naturellement et semble faire la quasi unanimité parmi tous les grands pays dans le monde. Il est vraiment très rare qu’un homme ou une femme politique atteigne ce résultat. Mais Christine Lagarde est une vraie exception. Est-elle d’ailleurs une femme politique ?
A chaque changement de gouvernement, on s’interroge sur les critères retenus pour le choix des ministres et beaucoup s’étonnent que l’on puisse nommer à certains postes des personnes connaissant peu les problèmes qu’elles vont devoir traiter, sans compter les nombreux changements d’attribution de ceux qui passent d’un ministère à un autre.
Ces critères sont bien sûr avant tout politiques : il faut choisir des membres de son camp, respecter des équilibres entre les diverses sensibilités, les sexes et les diverses régions de France. Parfois nommer quelqu’un pour gêner ou flatter tel ou tel leader ou parti politique. Il faut aussi respecter les promesses tenues et récompenser les fidèles dont le soutien est précieux. Choisir un adversaire potentiel pour le neutraliser. Il faut encore investir des gens populaires auprès des Français et qui sauront tenir leur ministère.…..
Le critère de compétence ne semble jamais avoir la priorité, comme en témoigne un article paru ce jour dans le Parisien qui s’amuse à évaluer les chances de diverses personnalités pour succéder à Madame Lagarde au Ministère important de l’Economie et des Finances.
Le journal Le Parisien évalue les points forts et faibles de chacune et parmi les points forts ne sont retenus que :
- C’est une étoile montante du gouvernement.
- Il est polyglotte.
- L’Elysée le voit comme un poids lourd.
- Elle a porté l’une des plus grosses réformes du quinquennat.
- C’est un ancien directeur de cabinet d’un Ministre.
- C’est une femme....
- Sarkozy le juge fiable et carré.
- Il connaît les rouages de l’Etat
- Etc….
Bien sûr pas un mot sur l'expérience et les compétences financières requises pour gérer l’économie d’un pays comme la France. C’est très dommage et il faut espérer que le Président et le Premier Ministre abandonneront les mauvaises habitudes pour choisir quelqu’un(e) de vraiment compétent.
Vouloir faire croire aux Français que les ministres sont interchangeables, c’est aussi nuire gravement à l’image déjà très dégradée des hommes politiques en France.
A chaque changement de gouvernement, on s’interroge sur les critères retenus pour le choix des ministres et beaucoup s’étonnent que l’on puisse nommer à certains postes des personnes connaissant peu les problèmes qu’elles vont devoir traiter, sans compter les nombreux changements d’attribution de ceux qui passent d’un ministère à un autre.
Ces critères sont bien sûr avant tout politiques : il faut choisir des membres de son camp, respecter des équilibres entre les diverses sensibilités, les sexes et les diverses régions de France. Parfois nommer quelqu’un pour gêner ou flatter tel ou tel leader ou parti politique. Il faut aussi respecter les promesses tenues et récompenser les fidèles dont le soutien est précieux. Choisir un adversaire potentiel pour le neutraliser. Il faut encore investir des gens populaires auprès des Français et qui sauront tenir leur ministère.…..
Le critère de compétence ne semble jamais avoir la priorité, comme en témoigne un article paru ce jour dans le Parisien qui s’amuse à évaluer les chances de diverses personnalités pour succéder à Madame Lagarde au Ministère important de l’Economie et des Finances.
Le journal Le Parisien évalue les points forts et faibles de chacune et parmi les points forts ne sont retenus que :
- C’est une étoile montante du gouvernement.
- Il est polyglotte.
- L’Elysée le voit comme un poids lourd.
- Elle a porté l’une des plus grosses réformes du quinquennat.
- C’est un ancien directeur de cabinet d’un Ministre.
- C’est une femme....
- Sarkozy le juge fiable et carré.
- Il connaît les rouages de l’Etat
- Etc….
Bien sûr pas un mot sur l'expérience et les compétences financières requises pour gérer l’économie d’un pays comme la France. C’est très dommage et il faut espérer que le Président et le Premier Ministre abandonneront les mauvaises habitudes pour choisir quelqu’un(e) de vraiment compétent.
Vouloir faire croire aux Français que les ministres sont interchangeables, c’est aussi nuire gravement à l’image déjà très dégradée des hommes politiques en France.
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