jeudi 14 avril 2011

Lettre à Laurent Joffrin

Nous prêtons aujourd'hui ce blog à l'un de nos correspondants.
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Cher Monsieur Joffrin

Je ne suis qu’un simple mais très fidèle lecteur du Nouvel Ob’s, un homme non engagé, plutôt à droite, mais qui ne lit que des journaux et magazines de gauche pour éviter de succomber à la pensée unique.

Dans votre édito cette semaine vous tentez de redorer le blason du « politiquement correct » en « charriant » un peu dans sa définition, vous en conviendrez, en particulier à la fin de l’article, en en faisant « carrément » le défenseur des valeurs de la République, et en jetant l’infamie sur ceux, tels Eric Zemmour qui refusent de s’y plier.

Ce que je reproche à ce politiquement correct, c’est sa censure morale permanente prétendant empêcher les gens de s’exprimer sur certains sujets et étouffer des commentaires dont certains sont parfois pertinents.

Je ne défend pas Zemmour, mais en voulant l’empêcher de dire que dans les délinquants il y a une forte proportions de gens d’origine étrangère, on masque volontairement un problème que l’on a ainsi peu de chances de pouvoir régler un jour. On ne se prononce même pas sur le fond, si ce que dit Zemmour est vrai ou non. Non ! Il n’a simplement pas le droit de dire cela!!

De ce fait on ne donne évidemment aucune raison aux communautés intéressées de prendre conscience de ce problème pour éventuellement réagir, au contraire on élude complètement leur responsabilité.

Je regrette sincèrement que la Gauche, qui autrefois critiquait la Droite pour sa propension à vouloir établir un ordre moral, ait maintenant pris sa place pour donner des leçons à tout le monde !

J’aime bien votre magazine et j’aimerait bien avoir votre réaction.

vendredi 8 avril 2011

A quoi sert la candidature de Nicolas Hulot ?

Il va y aller ! Il en meurt d’envie !

Nicolas Hulot a joué un grand rôle pour sensibiliser les Français à la nécessité de protéger leur environnement. Après avoir joué les statues du Commandeur durant la dernière campagne Présidentielle, lassé de voir que ses thèses n’avancent pas, il va semble-t-il mettre les mains au charbon.

Les Verts sont ravis de pouvoir présenter une icône de l’écologie et se débarrasser de leur candidate Ecojolyste, peu glamour, pour faire un très bon score à l’élection et être ainsi en meilleure position de négocier avec le PS en cas de victoire de celui-ci.

Mais qu’à donc Nicolas Hulot à gagner dans une telle élection ? D’abord c’est un homme de droite alors que les Verts sont résolument à gauche. Comment cela peut-il être compatible dans notre contexte politique hexagonal ?

Ensuite, il n’a aucune expérience du monde politique qui avec sa voracité bien connue, va le « bouffer tout cru ! » Est-ce parce que Nicolas est un prénom de Président ? Il sait pertinemment que lui ne le sera jamais !

Ce ne peut être pour gagner une notoriété puisque très connu et populaire auprès des Français, cette notoriété, il l’a déjà ! Est-ce pour profiter de la campagne électorale afin d'attirer l’attention sur les dangers que court la planète ? Mais alors pourquoi se bat-il pour que la campagne soit de plus courte durée ?

Nicolas, c’est vraiment difficile de comprendre tes motivations. Je t’en prie continue de défendre nos vertes campagnes, les campagnes électorales ne sont pas faites pour toi!

Le coup d’après II

Jean Louis Borloo vient d’annoncer qu’il quittait l’UMP pour créer un nouveau Parti politique de Centre Droit, avec vocation de présenter un candidat à l’élection Présidentielle prochaine. Cette candidature est une menace pour l’UMP, à qui ce parti va prendre beaucoup de voix, et risque de l’éliminer du 2ème tour de l’élection.

Le joueur d’échecs de l’Elysée, grand stratège, qui réléchit toujours au « coup d’après » avant de prendre une décision (voir notre article du 15 Novembre 2010) s’est encore planté !

Pourtant il s’était donné six mois pour réfléchir au « coup d’après » en annonçant prématurément le remaniement ministériel de l’automne dernier, engendrant ainsi beaucoup d’espoirs et de frustrations.

La conséquence est que la plupart des ministres sortants, mécontents d’avoir été virés, sans trop de ménagement, se retrouvent dans ce nouveau parti (Borloo, Morin, Bocquel, Fadela Amara, Rama Yade) , et pourraient être ses adversaires dans la prochaine campagne !

On doit bien rigoler du coté de la rue Solférino ! Si tous les ministres virés d'un gouvernement créent maintenant leur parti d’opposition, les remaniements vont être dans l'avenir très difficiles et plutôt rares!

Cette situation montre aussi une plaie de notre pays: l’appropriation d’un pouvoir ou d’une fonction par les individus qui en sont titulaires et qui en font une chose personnelle, que ce soit dans la politique, les médias ou les entreprises en général, oubliant toujours qu’ils sont de passage et là pour servir!

On va attendre avec impatience les prochains sondages d’opinion qui vont maintenant inclure la candidature de Jean Louis Borloo.

mardi 5 avril 2011

Elevons le débat sur l'Economie!

Le malheur des hommes politiques est de n’avoir pour agir que le temps qui sépare deux élections, temps d’ailleurs fortement amputé par les campagnes électorales . Il leur est donc impossible, et c’est très regrettable, de mener des réflexions et des actions à long terme, dans le cas où ils en auraient l’envie. Le résultat est qu’ils se trouvent bien souvent ballottés comme une coquille de noix sur l’océan, sans la possibilité de peser sur un environnement qui est très souvent à l’origine des problèmes qu’ils ne parviennent pas à régler.

C’est le cas pour l’Economie du pays qui n’est donc pas, et ne sera sans doute jamais maîtrisée ! Bien sûr il y a des penseurs et des experts en tous genres qui ont pour eux le temps disponible pour faire des propositions, mais ils sont rarement écoutés parce qu’ils ne parlent pas d’une seule voix. Le Général De Gaulle disait un jour ne connaître que deux personnes compétentes en matière d’économie dans le monde entier, mais regrettait aussitôt qu’elles ne fussent pas du même avis !

Il serait temps de revenir aux fondamentaux, comme on dit aujourd’hui. Risquons une définition : l’économie n'est-elle pas "l’art de mettre tous les hommes au travail pour créer des richesses que l’on essaie ensuite de répartir équitablement »? Tout le monde peut être d’accord sur cette formule, mais elle n’inspire aucun Responsable. Et pourtant ce devrait être le point de départ pour refonder notre système économique.

A notre époque, l'Economie est basée sur le capitalisme qui est en soi un système dynamique, poussant les individus à se « bouger », mais qui malheureusement, faute de garde fous suffisants, part dans tous les sens et produit des aberrations qu’aucune politique nationale ne peut seule maîtriser.

De plus, manipulés par des intérêts commerciaux multinationalisés, les hommes politiques se sont jadis lancés comme des apprentis sorciers dans la mondialisation, sans même avoir une vision de ce qui allait se passer du fait des déséquilibres économiques énormes existants entre pays. Le résultat pour les pays développés est évident : chômage et endettement massifs, avec peu d'espoir d'en sortir.

Le libre échange n’est une bonne formule que s’il est organisé et accompagné de régulations qui évitent aux économies nationales de s’effondrer en mettant beaucoup d'hommes et de femmes au chômage. Mais ces régulations n’existent plus. On aurait au moins pu se lancer dans cette mondialisation de manière progressive afin d’en maîtriser les effets pervers et permettre aux pays de s'adapter. Faute de ne l’avoir fait, nous sommes condamnés à de piteuses marches arrière individuelles et rampantes qui devront inévitablement avoir lieu, et que l’on qualifiera évidemment de « retour au protectionnisme ».

Peut-on espèrer que les pays du G8 s’attaquent un jour aux fondamentaux et se préoccupent avant tout de restructurer notre système économique dans le bien unique de leurs peuples, plutot que de se focaliser sur des solutions insignifiantes du type « cataplasmes sur une jambe de bois » qui ne font rien avancer ?

La campagne Présidentielle commence en France et les divers programmes économiques qui nous seront présentés vont fortement se résumer à des mesurettes allant vers la gauche ou la droite au gré des vagues. Qui peut penser un seul instant que les propositions que vient de présenter le Parti Socialiste vont améliorer l’environnement économique de notre pays et améliorer durablement sa prospérité? Et qui peut croire que la droite fera mieux ? On ne se préoccupe que de réaménager le pont d'un bateau qui est en train de couler lentement.

Il ne faut pas s’étonner si, au vu de telles incapacités à surmonter les difficultés économiques, des hommes ou des femmes politiques proposent aujourd’hui des formules extrêmes et parfaitement inadéquates, à des Français de plus en plus réceptifs parce qu’ils désespèrent du système en constatant que les grands partis politiques, soi-disant porteurs de solutions raisonnables, ont jusqu’ici tous échoué

mercredi 30 mars 2011

Régimes

La nutrition n’est certes pas une science exacte, et l’on peut s’étonner qu’aujourd’hui on soit encore si ignorant sur un sujet qui est toujours d’actualité après des siècles de surpoids ou d’obésité chez les individus. Bien sûr les experts dans ce domaine sont nombreux, mais trop souvent discrédités par des prescriptions ultérieurement contredites.

C’est ainsi, par exemple, que les « nutritionnistes » peuvent vanter les mérites de l’eau bue entre les repas pour ensuite annoncer que ses bienfaits pour la santé ne sont pas confirmés. Ou encore faire campagne pour suggérer de manger 5 fruits ou légumes par jour pour ensuite annoncer que les résultats ne sont pas si évidents. Les gens concernés par leur santé en perdent leur latin.

Cette situation autorise les non spécialistes à avancer de leur coté quelques idées simples.
D’abord deux évidences sur lesquelles tout le monde peut être d’accord:
1- La surcharge pondérale n’est pas souhaitable si l’on veut avoir une bonne santé. Elle est de plus disgracieuse et peut rendre certaines personnes mal dans leur peau, sans compter le handicap physique induit.
2- Si nous prenons du poids, c’est parce qu’en mangeant nous absorbons plus de calories que nous n’en dépensons. La faim justifie d’ailleurs sa réputation de mauvaise conseillère, puisqu’elle n’est pas calibrée sur nos besoins, mais plutôt sur la taille de notre estomac et l’importance de notre appétit.

Les calories non dépensées sont transformées en graisses dont nous essayons de nous débarrasser en faisant des régimes. Le vrai régime serait donc le régime basse calories qui contingente les calories que nous absorbons. Mais ce régime a l’inconvénient d’être très difficile (on a toujours faim !) et de produire des résultats plutôt lents.

Les gens lui préfèrent les régimes où certains types d’aliments sont prohibés. Ces régimes, en général déséquilibrés, sont nombreux et permettent des réductions de poids substantielles et assez rapides s’ils sont fidèlement suivis, et ceci jusqu’à leur interruption. Leur déséquilibre amène notre organisme à mieux assimiler les graisses et les sucres.

La question essentielle est ce qu’il nous faut manger une fois le régime terminé pour ne pas reprendre le poids perdu. Notre organisme peut supporter une alimentation déséquilibrée pendant une période limitée, celle du régime. Il faut ensuite dans l’intérêt de notre santé reprendre une alimentation normale.

Pour cela il faut remanger de tout, mais en petite quantité. En un mot :MANGER MOINS !
Si nous faisons cet effort, à la longue notre estomac, qui a déjà vu son activité se restreindre pendant le régime, continue de se rétrécir, la faim nous tiraille beaucoup moins et nous pouvons garder notre poids. C’est la seule condition qui peut rendre les régimes efficaces. Il faut avoir la volonté de sortir de table en se disant que l’on aurait pu manger davantage et résister aux sollicitations de toutes natures!

Bien sûr on va dire que tout ceci est digne de La Pallice, que les individus ne sont pas égaux devant la prise de poids… C’est vrai ! Mais n’empêche que les idées simples, voire même simplistes, ne sont pas forcément plus mauvaises que celles des experts autoproclamés et pas toujours désintéressés !

vendredi 18 mars 2011

En Sport, la fin ne justifie pas tous les moyens.

Laurent Blanc vient de commettre une lourde faute en appelant en sélection nationale Frank Ribéry et Patrice Evra. Les deux leaders des mutins de Krysna, après avoir déshonoré le maillot de l’équipe de France dans une pitoyable et stupide manifestation lors de la Coupe du Monde en Afrique du Sud, reviennent donc par la grande porte.

Certes ce sont de grands joueurs très appréciés dans leur club. Certes ils ont fait la peine d’exclusion décidée par la Fédération. Certes Laurent Blanc manque de bons joueurs expérimentés pour atteindre les objectifs qu’il s’est lui-même fixés. Mais en sport on ne peut pas trahir son âme pour simplement gagner des matches.

Que ces joueurs aient immédiatement repris leurs activités dans leurs clubs respectifs après Krysna. C’est naturel, le foot au niveau des clubs est un business où l’étique n’a pas toujours sa place, et on ne peut pas leur en demander trop ! Mais l’équipe de France n’est pas un business, tout au moins aux yeux de tous les Français qui veulent la voir gagner, certes, mais en étant fier d’elle !

Quelle image donne-t-on à la jeunesse pour qui cette équipe apporte une motivation et un exemple, Et les déclarations strictes de Laurent Blanc sur le comportement qu’il attend des deux joueurs, déclarations destinées à faire avaler la pillule, ne vont certainement pas effacer cette nouvelle tâche sur notre équipe. Pourquoi ne pas sélectionner de jeunes joueurs pour fonder notre équipe future ?

Beaucoup de gens préfèreraient perdre un match que de faire jouer des gens qui ont fait tant de mal à leur équipe, sans parler des casseroles qu'ils peuvent encore trainer. Attendons d’ailleurs de voir l’accueil que le Stade de France va leur réserver, qu’ils soient bons ou mauvais sur le terrain. Saluons le courage de la Ministre des Sports qui s’est élevée contre ces sélections mais qui n’a malheureusement pas été suivie.

Maxime Gremetz

Un personnage haut en couleurs, truculent, turbulent, tonitruant, pouvant parfois être violent, gêne naturellement le microcosme politique conservateur dans ses mauvaises habitudes.

L’irruption de Maxime Gremetz au beau milieu d’une assemblée d’élus et de Ministres, pour demander à ces derniers de faire garer proprement leurs voitures de manière à ne gêner personne, est bien sûr pour les intéressés une chose inadmissible, et naturellement Accoyer le Président de l’Assemblée Nationale envisage de porter plainte contre le député communiste..

Pour quel motif ? Crime de lèse Ministre ? Il est grand temps que ces Messeigneurs comprennent une fois pour toutes que les temps ont changé, qu’ils ne peuvent plus tout se permettre, qu’ils doivent se faire discrets et en un mot : se comporter comme le commun des Français.

Nos compatriotes ne supportent plus ces privilèges qui rappellent trop les temps féodaux. Ils ne veulent plus de ces circulations paralysées en ville pendant des heures parce que l’on reçoit un Chef ou un sous Chef d’Etat. Ils refusent de payer pour les déplacements luxueux des Ministres où leurs dépenses somptuaires en général. Le fait du Prince est maintenant unanimement rejeté.

Nos élus doivent aujourd'hui s’habituer à vivre comme Monsieur Tout-le-monde, à commencer par l’hôte de l’Elysée. Sont-ils capables de le comprendre et de le faire ?
C’est une bonne question. Merci Maxime de contribuer à leur expliquer !